Projet socialiste: les étudiants en médecine en révolution

Publié le 7 Juin 2012

La pression monte face au projet socialiste de contraindre les étudiants en médecine à ouvrir leur cabinet dans des zones imposées. "Un pistolet sur la tempe, nous n'en voulons pas. Nous préférons ne pas nous installer en médecine générale plutôt que l'on nous impose d'exercer pendant 5 ans dans la zone de nos études.  La contrainte, c'est le meilleur moyen d'être désincitatif ! Ce sera le premier moyen de nous détourner vers la médecine salariéé..." (Panorama du médecin).
Ces jeunes, étudiants, internes et remplaçants, je les connais bien pour les avoir côtoyés lors de mes nombreuses missions à l'Assemblée nationale. Aujourd'hui, ils m'appellent, désoeuvrés de voir la façon dont le nouveau gouvernement appréhende leur avenir, sous la contrainte. Ces mesures sont en radicale opposition à celles mises en place par le précédent gouvernement et auxquelles j'ai contribué  (en concertation, c'est plus efficace) : ouverture de maisons de santé (regroupement de praticiens de diverses spécialités, partage des charges et proximité pour les patients) bourses d'études pour une installation en milieu mutuellement choisi, stage d'une année en médecine générale compris dans la formation d'interne en milieu rural,etc.
Les étudiants en médecine envisagent de descendre dans la rue. Espérons que ce soit une piqûre d'adrénaline suffisante pour aider le président Hollande à prendre toute la mesure d'une réalité qu'il semble découvrir.

 

Rédigé par Jean-Pierre Door

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